FACTEURS DE RISQUE
► AGE: le
plus important;
l'âge moyen: 50 ans;
mais de + en + jeune: 10% avant 40 ans; 25 % avant 50 ans et
50 % avant 60 ans.
► ATCD
familiaux:
► représentent 10% de K du sein;
►risque x 2 si mère ou soeur atteinte;
►risque accru si plusieurs parentes touchées et ce
d'autant que l'âge de survenu est jeune
et/ou que le k est bilatéral.
Un k ovarien chez une parente est également à considérer
si survenu avant 50 ans;
►si 3 sujets atteints de K sein ou ovaire on peut
proposer une consultation dans un centre
d'oncologie à la recherche de mutations sur les
chromosomes 17 et 13: BRCA1
( sein+ ovaire) BRCA2( sein);
si positif risque de cancer moins bon chez des femmes
jeunes;
Que faire?
Prévention primaire=Mastectomie totale à 30 ans et
ovariectomie par coelioscopie à 35!!!
Prévention secondaire: tous les ans pour les seins:
examen clinique+ mammo+ écho;
pour les ovaires: tous les ans examen clinique+ écho+CA
125
►Avoir un
ATCD perso de K du sein de l'ovaire ou de l'endomètre
► Durée
d'imprégnation long aux oestrogènes: puberté précoce
ménopause tardive
► Age de la
première grossesse serait protecteur
le fait d'avoir un enfant avant 30 ans et plusieurs enfants;
l'allaitement est également protecteur.
►Mastose
du fait de l'hyperplasie. Seins très denses en mammographie
►Fibromes
utérins
►Obésité:
risque augmenté de 20 %
(hyperinsulinisme chronique; alimentation trop riche en H de C; activité
physique insuf..)
►Alcoolisme:
risque augmenté de 200 %
►Stress
►Traitements
hormonaux
contraception orale prolongée stimulation ovarienne oestrogénothérapie
substîtitive progestérone??
►Environnement:
Asiatiques ont moins de risque que les occidentaux;
Aux US à la seconde génération: même risque: stress, obésité, alcoolisme,
régime alimentaire trop
riche en sucre graisse viande et produits laitiers; pollution chimique:
pesticides et organochlorés
( K hormono-dépendants?)
Le CIRC qui dépend de l'OMS: nos cellules cibles (seins, ovaires,
prostate) subissent des
stimulations de façon cumulée: hormones; pesticides et substances
chimiques qui se comportent
comme des hormones= Xéno-oestrogènes + Hormones diverses administrées aux
animaux: viande et
produits laitiers dont la consommation a explosé au cours des dernières
décennies.
CLINIQUE
►SIGNES D'APPEL:
masse, douleurs, inflammation, écoulement (spontané et unilatéral).
►INTERROGATOIRE:
âge; facteurs de risque.
►INSPECTION:
bras ballants puis bras surélevés: galbe, volume, symétrie, plaque
aréolo-mamelon naire, modifications cutanées.
►PALPATION:
en position couchée par petits mouvements circulaires ; recherche de zone
indurée, de masse, d'écoulement (très suspect si unilatéral et uni-orificiel)
; apprécier la mobilité.
►PREFERENTIELLEMENT
EN DEBUT DE CYCLE (pas en fin de cycle si possible).
LES
DEUX PILIERS FONDAMENTAUX SONT L’EXAMEN CLINIQUE ET LA MAMMOGRAPHIE.
La mammo est un bon examen après 50 ans car le sein est moins dense,
déshabité ( faux négatifs:10%) Avant 50 ans le sein est dense.
Or la mammo met en évidence une différence de densité entre la glande et la
tumeur ( la tumeur a la même densité que la glande).
Faux négatifs : 20%
L'examen clinique peut rattraper quelques faux négatifs.
En échographie, en ce qui concerne les densités, c'est 1’inverse de la
mammographie. Dans les seins denses les tumeurs sont visualisées alors que
dans les seins qui présentent une involution adipeuse, les tumeurs peuvent
passer inaperçues. L’échographie n'a que peu d'intérêt après 50 ans car les
seins présentent une involution adipeuse et que le cancer est de même
tonalité. Ce n’est donc pas un examen de dépistage pour les femmes
ménopausées.
Intérêts : avant 50 ans si les seins sont denses en mammo
après 50 ans pour préciser une image radiologique.
CONCLUSION:
►EXAMEN
CLINIQUE TOUS LES ANS.
►MAMMOGRAPHIE:
►DEPISTAGE
DE MASSE : de 50 à 69 ans, tous les 2 ans.
►DEPISTAGE
INDIVIDUEL: dès 40 ans.
►EXCEPTIONS:
-
anomalies
cliniques
-
- hérédité
-
- ribroadénome
chez une femme jeune de mois de 30 ans
-
- bilan
péri-ménopausique
-
- examen de
référence : 1° mammo vers l'âge de 35 ans (comparaison) ?
►LE
DEPISTAGE REDUIT LA MORTALITE DE 30 à 40% On a de plus en plus des cancers
in situ ou de petite taille.
LA
CONCLUSION D'UNE MAMMOGRAPHIE: ACR
ACR : American College of Radiologie: classification des images
mammographiques en fonction du degré de suspicion ; 6 catégories.
ACR 0 : des investigations complémentaires sont nécessaires.
Comparaison avec des documents antérieurs, clichés centrés,agrandissement,
échographie. Classification d'attente qui s'utilise en situation de
dépistage, ou dans l'attente d'un second avis.
ACR 1 : mammographie normale.
ACR 2 : anomalies bénignes ne nécessitant ni surveillance ni
examen complémentaire.
Kyste typique, fibroadénome, lipome, galactocèle, ganglion intra mammaire...
ACR 3 : anomalie probablement bénigne pour laquelle une
surveillance à court terme est envisagée afin de s'assurer de la stabilité.
Surveillance clinique et radiologique à 6 mois.
Probabilité de malignité inférieure à 5%.
ACR 4 : anomalie indéterminée ou suspecte qui indique une
vérification histologique.
Biopsies, mammotome.
Probabilité de malignité : 30%.
ACR 5 : anomalie évocatrice de cancer.
Lésion fort suspecte avec risque de malignité supérieur à 80%. |